Les Dernieres Nouvelles Du Jazz mars 2013

...Il faut parler de Patrick Favre et il faut parler de ce superbe album, « Origines » dont on ne finit pas dé découvrir les subtilités et les richesses écoute après écoute. Car le pianiste a fait ici un gros travail sur à peu près tous les compartiments de la musique, qu'il s'agisse des compositions, des arrangements, de l'espace donné aux solistes (au premier rang desquels Pierre Perchaud fait sensation) et enfin de la direction artistique. Tout est ici convoqué pour en faire un album juste beau. Il y a de la vie dans ces « Origines », comme dans ce Bigibop aux chacras grands ouverts comme au premier matin du monde. Ici tout n'est que luxe calme et volupté pourrait t-on dire à l'écoute de cet album qui exhale des parfums harmoniques d'une rare poésie. Avec un sens du son et des textures sonores Patrick Favre crée là un album qui s'écoute comme on respire, brassant large l'air frais des grands espaces. Pas un album anecdotique. Un album essentiel du genre de celui que vous classez dans vos favoris et qui se réécoutent avec le même plaisir et surtout se redécouvre à chaque fois. Il y a chez Patrick Favre un sens du jouage qui s'appuie sur un réel collectif. Pensez ! L'association de Gildas Boclé, de Karl Januska et de Pierre Perchaud est en soit un casting de rêve et le gage d'une réelle cohésion tant ce quartet-là respire la musicalité... 
Jean-Marc Gelin



Culture Jazz   mars 2013

le pianiste Patrick Favre passe au quartet après un disque en duo (avec le clarinettiste Perry Robinson - 1994), et trois en trio. Il retrouve une rythmique imparable, Gildas Boclé et Karl Jannuska déjà présents sur "Humanidade" (2010) auxquels s’adjoint le guitariste Pierre Perchaud. La guitare renforce la dimension mélodique d’une musique qui se déploie en draperies légères et ondulantes. Une richesse esthétique captivante. 
Thierry Giard



Jazz magazine    nov 2012

Un roulement d’arpèges enfle jusqu’à une mer harmonique démontée battue par une batterie assez lourde où l’on peine à reconnaître Karl Jannuska, autour du tangage valeureux de la contrebasse sur lequel la guitare élève son chant spiralé jusqu’à l’accalmie du retour aux arpèges initiaux. Tel est Bigibop, le premier morceau et le plus original d’un disque qui décline un langage harmonique cossu entre miroitement et roulis. Soit une musique plongeant ses racines tout à la fois du côté de McCoy Tyner pour les franches armatures modales et de Bill Evans pour ce qu’il est convenu d’appeler «délicatesse» et «richesse harmonique »…. 
Franck Bergerot



Paris Move   ***   dec 2012

Et voici un quatuor d'origine française qui vous propose un jazz intimiste dont la pierre angulaire est le talentueux pianiste Patrick Favre. Sur cet album vous n'aurez pas de grandes envolées à faire vibrer les cloisons, mais plutôt un jazz intimiste dans lequel le compositeur Patrick Favre se met à nu et se livre corps et âme. C'est le cinquième opus du pianiste, qui semble profiter de ces 'Origines' pour replonger dans celles d'une certaine tranquillité épanouie, d'une sérénité sans frontières...Ecoutez Patrick Favre et vous m'en direz des nouvelles, une fois votre sérénité retrouvée.
Dominique Boulay


Grooves Tendances










  mars 2010

L’état de grâce pour Patrick Favre. Après «Intense», remarquable opus en trio publié en 2006, le pianiste retrouve les studios et nous revient avec une section rythmique convenant mieux à sa musique que celles qui l’ont jusque-là entouré. Gildas Boclé et Karl Jannuska font la différence, lui permettant d’approfondir sa quête mélodique: une recherche du beau, principal objectif de son travail. ils offrent un contrepoint pertinent et fluide à son piano intensément lyrique. Avec eux, Patrick Favre peut sereinement improviser, puiser les plus belles notes au fond de lui-même, les ressentir avant de les jouer. Le piano chante, la magie opère dès les premières mesures d’Instinct, première des neufs compositions que recèle cet album. Patrick signe de petits thèmes exquis avec trois fois rien. Les couleurs du jazz modal qu’il décline donne une grande richesse à son improvisation oniriques, tintinnabulements de notes aussi lumineuses que les étoiles du ciel. Atgtentif, Boclé commente les voicings du piano, sculpte avec aisance ses propres chorus (Nouvelle, Humanidade), se sert habillement de l’archet pour introduire Sereine, poétiser Distance. Le métal des cymbales de Jannuska fait écho à la sonorité puissante et ronde de sa contrebasse. Premice s’achève sur un ostinato de piano et met en valeur le foisonnement rythmique d’une batterie mélodique. Les tempos sont ainsi suggérés, aérés, le flux musical constamment nuancé, contrasté et ponctué de silences. La phrase respire, se prête à des dialogues tendres et limpides (le délicieux Air de lune en duo avec Boclé). Mélodies et gammes portent des compositions aux progressions harmoniques subtiles et captivantes (Jeitinho), l’aspect linéaire, mélodique de la musique, s’en trouvant élégamment magnifié.
Pierre de Choqueuse



 

    mars 2010

Il n'est pas ici impertinent le parrainage du poète Pierre Reverdy, qui déclarait: « Une musique qui n'est pas constamment en contraste, nuancée avec le silence, n'est que du bruit plus ou moins bien orchestré....En fait, si le silence règne physiquement peu à peu au cours de cet album, il le nourrit à travers les phrases, les couleurs, qui ne recourent jamais à la pléthore, qui s'ordonnent et chantent sous son magister, conduisant à ne plus émettre du sein de toutes les notes possibles que les bonnes, c'est à dire celles qui concourent à l'expressivité et l'émotion, abandonnant celles qui relèvent de l'école ou de la recherche de la performance...les phrases délicates et habités du pianiste dessinent et tissent les chatoyants habits d'un silence désiré. 
Jean Pierre Jackson



Jazz Hot   sept 2010

Il y a quelques années j‘avais remarqué et apprécié un très jeune pianiste qui jouait avec Charles Tyler. Il a magnifiquement évolué, faisant preuve d’une maîtrise parfaite à la tête d’un trio de luxe....Patrick Favre est un compositeur qui aime les belles mélodies, avec quelque chose de gospel en elles, et les subtilités harmoniques. Il s’agit d’un véritable trio, d’un beau travail à trois, avec des arrangement soignés. Il y a une écriture et un son de groupe. Ça swingue, ça chante et ça danse ; on en redemande. 
Serge Baudot



Les Dernieres Nouvelles Du Jazz   ***   mars 2010

Le récent album du pianiste Patrick Favre fort justement encensé par le collège des critiques de jazz est assurément un album particulièrement abouti. Avec ce qu’il faut de travail artistique en amont pour en faire un grand album de trio...Et c’est lorsque la compréhension mutuelle de la musique devient si intimement partagée que le trio de jazz, modèle d’équilibre fragile s’il en est, parvient à se hisser sur des sommets et à créer la magie du beau. C’est parce que ces trois-là comprennent le texte et l’esprit du texte qui leur est donné à jouer qu’ils donnent à leur musique une densité palpable, tel un cœur battant que l’on sentirait pulser sous la main. Et cela avec autant de dignité que d’élégance dans l’art de dire des choses aussi belles qu’essentielles. 
Jean-Marc Gélin



Hifi Audio Vidéo Quebec   avril 2010

Pianiste à la technique impeccable, Patrick Favre nous offre ici un disque empreint de grâce, d’intériorité et de poésie...Du silence, il y en a dans les pièces offertes ici. Silence d’autant plus probant qu’il voisine avec une musique qui sait attirer l’attention subtilement, sans artifice, le silence étant rompu parce qu’il le faut. Ce qui ajoute à l’intérêt de ce CD remarquable, c’est que pour jouer ses compositions originales, le pianiste a recours à la formule du trio. Gildas Boclé et le Québécois Karl Jannuska sont des comparses idéaux. Une merveille d’intelligence et de lyrisme contenu.


Piano bleu   disque du moment   mars 2010

C'est à un voyage au coeur de l'émotion que le pianiste Patrick Favre qui a également signé les neuf compositions de ce disque aux titres très évocateurs: "Instinct", "Sereine"..."Humanidade"...invite les auditeurs de son tout nouveau disque déjà récompensé d'un Choc de "Jazz magazine Jazzman". Et c'est là juste récompense pour ce musicien dont les belles mélodies viennent encore charmer les oreilles des amateurs de piano et de jazz ... Oui comme pour son précédent disque "Intense" le charme opère de nouveau...Entouré cette fois de Gildas Boclé et Karl Jannuska, deux musiciens dont il confie dans un nouvel entretien  apprécier le sens mélodique qu'on lui sait cher, le résultat est à la mesure de leurs qualités musicales. 
Agnès Jourdain



blogdechoc - Jazz: Modernité, tradition et besoin mélodique   janv 2010

...Rares sont les musiciens qui proposent aujourd’hui une autre manière de jouer le jazz au sein d’un système cohérent et novateur. Sa modernité s’affirme tout autant dans de bonnes mélodies sur lesquelles improviser, des racines sur lesquelles s’appuyer. Le blues apporte beaucoup de chaleur au vieux chants protestants que jazzifie le pianiste norvégien Tord Gustavsen. Quant à l’avignonnais Patrick Favre, il invente des mélodies délicieuses et joue un jazz modal qui lui permet de constamment inventer en trio. Tous deux sortent bientôt de nouveaux albums. Ils témoignent de la vitalité du jazz, de sa capacité à se renouveler entre des mains réellement talentueuses.  
Pierre de Choqueuse



















ON Mag   ***   nov 2007 

L’exercice piano-basse-batterie est sans doute l’un des plus périlleux à réaliser pour un groupe de jazz, car, comment se démarquer des autres groupes identiques, comment maintenir le juste équilibre entre les trois instruments, comment rester dans le langage du jazz avec sa propre personnalité, comment ne pas oublier les racines du jazz sans copier les anciens, comment être moderne sans être abscons, voici quelques écueils, et il faut savoir naviguer au plus près. Patrick Favre (p), Guillaume Séguron (b) et Marc Mazzillo l’ont réussi. Leur jazz est clair, limpide, swinguant, détendu, sans chiqué. Pas d’essai de virtuosité inutile, pas de tour de force (qui, souvent, n’en sont pas), pas de rodomontades. Non, un jazz simple et tranquille. Cela nous plaît bien. 
Michel Bed
in


Jazzman   ***  coup de coeur   juillet 2006 

Après le très remarqué "Danse nomade" en 2003, Patrick Favre poursuit sa quête pianistique avec de nouveaux musiciens. On est d'emblée saisi par la profondeur de ce piano, ces notes que le pianiste aux doigts agiles sait si bien faire chanter. "Intense" regroupe neuf compositions d'une rare élégance...Disposant d'un touché délicat Patrick Favre éblouit dans la manière dont il fait respirer ses phrases, la logique de ses improvisations. Un pianiste rêveur harmonise de superbes mélodies, contrôle le débit de ses notes, les rend tendres et légères parfois mélancoliques... Une belle lumière nimbe sa musique, un jazz intensément lyrique que l'on applaudit des deux mains.  
Pierre de Choqueuse



Jazz Notes   sélection   juillet/août 2006  

Un nouvel album de Patrick Favre s'écoute avec attention, car ce garçon possède beaucoup d'attraits. Il est d'une part un pianiste éclairé, élégant, harmonieux, connaissant le jazz dans sa véritable spécificité. En outre, il compose magnifiquement neuf morceaux, tous d'une ligne parfaite ou le coté mélodique est particulièrement réussi.. Un trio qu'il ne faut en aucun cas négliger, car il apparaît désormais comme un véritable talent, sachant toujours vous mettre en émoi. Un coté d'une somptuosité intense. Il faut donc saluer ce label dénicheur de talent. Bravo !  
Gerarld Mathieu



Citizen Jazz   juillet 2006  

Patrick Favre est l'auteur des neufs compositions, dans un style soigné, tout en finesse, héritage de sa formation classique? Son jeu est d'ailleurs en parfaite harmonie avec ses compositions: touché léger, sonorité claire, main gauche bien élevée, développements plutôt mélodiques et harmoniques que rythmiques, gestion habile des nuances et de la tension... Le Patrick Favre Trio propose une musique harmonieuse, à la fois vive et raffinée ; en un mot: Intense...  
Bob Hatteau



Culture Jazz   mai 2006

Après un premier album, "Danse nomade", déjà remarqué à sa sortie, le pianiste Patrick Favre propose un disque au titre non-usurpé: "Intense". Avec ce nouveau trio, il propose une musique fine, sensible mais jamais banale : une intensité maîtrisée. La cohésion du trio est évidente : le pianiste ne cherche jamais à s'imposer mais reste axé sur un collectif où chacun dispose d'espace pour s'exprimer. On remarquera la qualité du répertoire composé exclusivement de compositions personnelles, souvent basées sur des mélodies qui restent dans l'oreille... Patrick Favre dispose d'un toucher remarquable et d'un sens du phrasé (sans emphase...) très équilibré qui rend son discours captivant...  
Thierry Giard 



Jazz magazine   nov 2006  

...Et puis écoute ce disque: il est la preuve vivante qu'on peut encore (et encore) raconter quelque chose en jouant "en triangle"...Pas bien! Très, très bien! Leur "Intense" trilogue m'a ravit.Tiens, je te le prête." 
Frédéric Goaty



Piano bleu   disque du moment   juin 2006  

Vous apprécierez les compositions de ce pianiste au toucher remarquable d'une délicatesse et légèreté très appréciable, au risque de se répéter car se sont bien la les qualificatifs les plus adaptés à cette musique qui tire sa force de sa douceur et d'une grande musicalité poétique et profonde. Mais n'allez pas vous méprendre: contrebassiste et batteur indispensables à ce trio, permettent que jamais le rythme ne fasse défaut et il en résulte une musique agréablement équilibrée, qui permet de respirer dans de larges espaces sans jamais ronfler. A déguster bien évidemment intensivement. 
Agnès Jourdain














Le Monde  9 mai 2003  

...Dans la pulsion swing, s'impose un sens affiné de la construction, d'une grande puissance évocatrice, et une musique clairement soucieuse de rendre compte de l'importance de la mélodie. Dans un même mouvement, Danse nomade combine épanouissement et réflexion et devrait être le disque de la révélation d'un talent. 
Silvain Siclier



Jazz Notes   sélection   mai/juin 2003  

...Ce pianiste d'une belle élégance, au toucher subtil, nous emmène voyager sur ses neuf compositions, toutes plus agréable les unes que les autres. On est totalement conquis par la façon, d'une grande finesse, à faire chanter son piano. Des mélodies superbes qui après écoute peuvent se fredonner, ce qui pour moi est la réussite totale. Il faut dire que les deux musiciens qui lui emboîtent le pas sont d'une éfficacité remarquable, le contrebassiste Eric Surménian et le batteur Frédéric Jeanne, une véritable poésie en toile de fond. En fait, voici sans bruit le trio de Patrick Favre qui arrive avec brio et une complicité étonnante sur le devant de la scène Obligatoire. 
Gérarld Mathieu 



Jazz Hot   sélection cd supplément jazz hot juillet 2003  

...Patrick Favre poursuit donc sa quête de la couleur juste en compagnie de ses coreligionnaires, Eric Surménian (b) aux échappées inventives, et Frédéric Jeanne (dms) maitre d'oeuvre particulièrement inspiré dans une "Contemplation" hors du temps. Voila une musique à la fois sensuelle, intérieure et généreuse, profonde et virevoltante. 
Thomas Marcuola 



Valeurs actuelles   ***   juin 2003  

L'aventure personnelle de ce trio français, loin des copies, des réminiscences, s'impose par un parfait équilibre entre le pianiste et ses accompagnateurs. Contrebasse et batterie interfèrent avec pertinence dans le jeu subtil de Patrick Favre. Le toucher classique du pianiste, la qualité sonore de son jeu, ses notes détachées, sa manière de s'enrouler autour d'un thème sans le relâcher un seul instant, son élégance, sa sérénité, créent une forme d'intimité à laquelle ont est sensible l'orsqu'on veut goûter en silence le poids des notes...   
Alfred Eibel



Jazzman   juillet 2003

...Pianiste cool en quête de grands espaces, au toucher tout en dérobé et en délicatesse...   
J. Duclos-Arkilovitch